• PVT Japon (2023-24)

    Bienvenue dans la section "PVT Japon 2023-24". Ici sont regroupés tous les articles que j'ai écrits pendant mon année de visa vacances-travail. Bonne lecture !
     

    Les articles les plus récents apparaissent en premier histoire que vous voyez les news. Mais si vous voulez lire depuis le début, commencez par la fin !

  • Bon bon bon, dernier article posté le 19 décembre pour parler de la journée du 8 novembre ... Je pense que je suis officiellement très en retard sur mes articles ! La vie a repris le pas, comme à chaque fois que je prends des résolutions d'écriture. Mais ce n'est pas comme si je n'avais pas des choses à raconter, donc avant d'essayer de reprendre les semaines vécues en détail, voici donc un condensé de mes six premiers mois au Japon. Eh oui, déjà 6 mois, le temps passe beaucoup trop vite à mon goût.

    Novembre 

    Ce mois était marqué sous le signe des retrouvailles. J'ai bien évidemment revu mon ancienne étudiante et amie Saeko-san qui m'a gentiment hébergée pendant l'intégralité du mois, ainsi que son mari et son adorable chat Wow (un peu peureux). J'ai également pu revoir mes précieux amis de l'époque de l'université : Yûta, Keisuke, Karin, Rikimaru et Kanako. Ensemble nous sommes notamment allés au teamLab Tôkyô, un musée immersif dont je reparlerai en temps voulu. J'ai aussi visité Enoshima (à côté de Kamakura) avec Keisuke et Yûta, et je me suis rendue dans le café où bosse ce dernier en tant que barista pour goûter à ses créations. Un délice ! Et enfin j'ai fait une journée à Kawagoe en kimono avec Karin.

    Update tardif!

    J'ai aussi passé quelques jours dans ma famille d'accueil auprès de Mikio-san et Yoshiko-san dont j'ai déjà parlé plusieurs fois. J'ai découvert des destinations non touristiques (ou du moins pour les non-Japonais), refait une ascension du Mont Takao, j'ai passé une journée seule autour du Mont Fuji ... Et j'ai surtout bien mangé ahah !

    Update tardif!

    Côté français, j'ai accompagné des copains toulousains (Maud, Alexis et Loïc) au musée Ghibli et dans un owl cafe ainsi que  dans quelques balades au coeur d'Akihabara. C'était bien sympa de se retrouver ici et de parler français après quasiment un mois en full japonais !

    Le seul souci c'était qu'en vivant à Kamakura, j'étais éloignée de Tôkyô (centre) et chaque trajet entamait fortement mon budget mensuel avec des transports toujours aussi chers. Mais ça m'a aussi permis de davantage profiter de Yokohama, ma ville de coeur, Kamakura, et d'autres destinations que je n'avais pas l'habitude de faire. C'était surtout un mois pour reprendre mes repères et mes habitudes. Mais il a été riche en expériences et je suis reconnaissante de tout ce que j'ai pu faire en si peu de temps !

    Et puis, en un claquement de doigts, il était déjà temps de plier bagage en direction de Beppu, ma prochaine destination dans le Kyûshû !

    Décembre

    Une arrivée pluvieuse à Beppu, et le constat que c'était une petite ville où l'activité n'avait pas l'air incroyable m'ont fait me demander si j'avais bien fait de poser mes valises ici pour trois mois. Au début j'ai déprimé sec, je m'ennuyais, le mois de décembre n'a jamais été un moment agréable pour moi. Je ne suis pas une grande fan des fêtes de fin d'année, associées à des souvenirs pas toujours agréables. Et puis le fait d'être loin de tout le monde à Noël n'a pas arrangé mon moral malheureusement. Les premiers jours ont donc été compliqués, mais j'ai fini par apprivoiser ma ville d'adoption.

    Beppu se révèle être une ville pleine de charmes, calme mais aussi surprenante. La gastronomie y est bonne, les gens accueillants, et la météo correcte. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est que les montagnes sont très vite accessibles dans les hauteurs, et la mer est au pied de la ville. La grosse difficulté concerne les déplacements : c'est une ville en pente raide donc pour le vélo c'est compliqué, et le réseau de bus n'est pas le plus efficace. Il n'y a pas de métro et très peu de trains donc il faut s'en accommoder ou avoir une voiture :)

    Update tardif!

    Côté voyages, j'ai fait 2 courts séjours : 
    - Yufuin (2 jours 1 nuit) : c'est une petite station très touristique près de Beppu, accessible en bus et en train. J'ai été accueillie par une belle chute de neige qui a fait sauter mon bus et m'a obligée à prendre le train. Je n'ai pas aimé le côté surtouristique de la ville mais elle est très charmante et plein de belle nature ! Je me suis fait plaisir avec une sorte de Ryokan qui était mon cadeau de Noël de moi à moi et j'ai pu me relaxer tranquillement.
    - Taketa - Kumamoto - les chutes d'Harajiri - Hiji (3 jours 2 nuits) : j'ai pris un hostel tout à fait sympathique à Taketa pour deux nuits, et j'ai fait de grosses journées à coup de 2h30 de train aller pour aller jusqu'à Kumamoto. J'essayais de rentabiliser tant bien que mal un des rares pass ferroviaires auquel j'ai droit en tant que PVTiste. J'ai fait un séjour riche en découvertes et rencontres, notamment Yûto et Taiga, deux gars plus jeunes que moi avec qui j'ai partagé une bouteille de shochu et des pâtisseries le deuxième soir de mon séjour.

    Update tardif!

    Le mois de décembre a cependant été fort en rencontres. Comme je vivais en share house (maison partagée), j'ai pu sympathiser avec des personnes de tous horizons, et surprise, la résidence était majoritairement habitée par des Japonais alors que la share house  est souvent un concept orienté pour les étrangers. Les personnes avec qui je me suis le plus entendue étaient Yûki (prénom à retenir pour la suite), Miki-san, Imanishi-san, Oka-san. Ils m'ont fait passer de super moments que je redétaillerai et m'ont fait apprécier mon séjour à Beppu.

    Grâce à Yûki qui m'a présenté ses collègues de travail qui sont devenus des amis, je n'ai pas passé les fêtes de fin d'année seule et ça m'a fait extrêmement plaisir. J'ai expérimenté quelques traditions de nouvel an à la share house aussi et j'ai même vu de superbes feux d'artifice, ainsi que le premier lever de soleil depuis le toit de la share house. Bon, ce beau tableau a été un peu entaché par le lourd séisme qui a frappé la préfecture d'Ishikawa le 1er janvier, mais on continue d'avancer ... J'ai d'ailleurs fini l'année avec Yûto et Taiga, rencontrés à Taketa, c'était bien sympa !

    Janvier

    Ce mois a commencé sur les chapeaux de roue avec ce fameux séisme, mais on ne se laisse pas démoraliser ! Après avoir revu une dernière fois Yûto et Taiga avant leur retour vers Tôkyô et fait un karaoké bien mérité avec Yûki et ses collègues, j'ai enchaîné directement sur le dernier court séjour de ma période à Beppu : 

    - Hita - Ukiha - Usuki - Saiki (4 jours et 3 nuits) :  comme pour décembre, j'ai fait des destinations opposées les unes aux autres dans l'idée de rentabiliser mon pass. Niveau fatigue c'était pas top mais chaque destination avait de belles choses à offrir. Coup de coeur sur Ukiha ! Par contre note à moi-même : ne pas programmer de voyage trop proche du nouvel an, car trop de choses sont encore fermées. Hita est la ville natale de l'auteur du manga Attack on Titan, à l'honneur un peu partout. Quant à Usuki, j'y ai rencontré François, un expat' français multi-casquette : musicien, illustrateur / artiste, travaille dans un temple (là où je l'ai rencontré), gère une Guest House avec sa femme ... C'était super d'échanger avec lui ! Et Saiki est une ville charmante mais je pense que je n'y étais pas à la bonne saison.

    Update tardif!

    Update tardif!

    Janvier c'est aussi le mois du grand tournant de mon PVT : Yûki, jusqu'alors mon ami le plus proche à la résidence, est devenu mon compagnon. Il est donc depuis question que je prolonge mon séjour au Japon, mais c'est une autre histoire pour un autre moment. 

    Ensemble, nous avons fait plusieurs petites balades à la journée dans la préfecture d'Oita et ailleurs et comme il a une voiture, j'ai pu découvrir des lieux que je n'aurais jamais pu voir en transports : la ville de Takachiho à 3h de route de Beppu, Kunisaki et ses alentours, Kitsuki ... Tant de belles destinations que je ne peux que recommander et que j'aurai à coeur de partager. Oita est une magnifique région !

    Update tardif!

    C'est aussi en janvier que j'ai enfin fait les Enfers de Beppu, l'attraction touristique phare de la ville : 7 onsen avec chacun ses spécificités, mais dans lesquels on ne peut pas se baigner car ils sont bien trop chauds ! Mon amie Saeko que je connais depuis mon année à l'université Chuo (pas la même que celle qui m'a hébergée) a passé 3 semaines au Japon avec son mari français et a fait une halte à Beppu. J'ai aussi revu Vicky, une instacopine de Toulouse, sur une journée.

    Bref un mois chargé en émotions qui est passé à la vitesse de l'éclair !

    Février 

    Février a démarré directement .... A Sapporo ! En effet j'avais planifié mon voyage à Hokkaido, dans le Nord du Japon, bien avant mon arrivée en novembre et ce jour est arrivé ! Je rêvais d'y aller depuis tant d'années ! C'était un séjour incroyable marqué sous le signe des rencontres, des retrouvailles et des expériences uniques. Vous apprendrez que Sapporo abrite des statues Moaï dans la neige en hiver, que la gastronomie est incroyable et que c'est à Otaru que vous mangerez le meilleur poisson cru ! Le festival de la neige est un peu surcoté, moi qui venais surtout pour ça, mais tout de même très sympa à voir. J'ai hâte de revenir en détail sur ce séjour.

    Update tardif!

    Update tardif!

    A mon retour à Beppu, il fallait organiser la suite du PVT : à l'origine je devais partir dès fin février dans le Kansai chez mon amie Lucile jusqu'à début mai. Mais avec les récents changements, il a été questions de prolonger le séjour dans le Kyushu pour passer du temps ensemble avec mon compagnon et apprendre à se connaître. Comme je ne pouvais pas rester en share house pour des tas de raisons que j'évoquerai une autre fois, j'ai atterri ... Chez les parents de Yûki ! Oui, après 1 mois et demi de relation et pour 20 jours ... ! Heureusement cela s'est très bien passé et j'ai été chaleureusement accueillie. Mais ça c'est pour mars ! 

    Pour revenir à février, c'était un mois riche en balades une fois de plus : retour à Kunisaki, Kitsuki, et dans d'autres lieux mais j'ai oublié l'ordre des étapes, il faudra que je revoie mes photos pour la chrono. J'ai encore vu de magnifiques lieux grâce à Yûki et le mois de février était aussi intense que les autres, avec le déménagement à la fin en plus.

    Mars

    Comme dit plus haut, j'ai passé 20 jours dans la famille de mon compagnon. Au début, pas mal de stress, de pudeur, mais petit à petit l'ambiance s'est détendue et j'ai passé un excellent séjour. J'ai été chaleureusement accueillie comme un membre de la famille, et la maman était aux petits soins avec moi. 

    Côté balades, j'ai fait une journée en kimono à Kitsuki avec Yûki, nous avons profité de la période de Hina Matsuri (la fête des poupées) et du début de la floraison des Sakura, très brièvement. On a aussi eu le nez dans la recherche d'emploi (Yûki car il finissait son contrat fin mars et comptait changer de poste, moi pour le visa travail), recherche d'appartement (car on a décidé d'habiter ensemble pour voir comment ça se passait) et autres joyeusetés. 

    Update tardif!

    Fin mars (le 20), j'ai quitté Yûki pour un mois et je suis partie en bateau en direction d'Osaka car, même si j'ai écourté mon séjour, il était toujours question d'aller sur place pour revoir des proches. Le 22 et le 23 je retrouvais ma cousine et son mari pour aller faire le teamLab d'Osaka, du batting (simulation de baseball), assister à un spectacle de théâtre de samurai et déguster de bonnes choses. Le 24, j'ai passé la journée à Universal Studios Japan avec ma meilleure amie Elodie et son mari Romain, en voyage de noces au Japon. Le 28, j'étais à Nara avec mon étudiant et sa femme pour une journée pluvieuse mais très sympa. Et au milieu de tout ça, j'ai passé du temps avec ma précieuse amie Lucile, sa fille qui est ma filleule et j'ai aussi pu rencontrer mon instacopine Alice, ainsi qu'un de mes étudiants qui est venu spécialement de Kobe pour un cours face à face. 

    Cela m'a permis de réaliser à quel point je me sens étouffée dans les grandes villes et que j'ai vraiment du mal avec Osaka, du moins ses quartiers touristiques surpeuplés. Je lui préfère Yao où je logeais, ainsi que des villes à taille humaine comme Kobe, Nara. Mais ça m'a fait plaisir de retrouver les coins que je connaissais bien ! Beaucoup de choses ont changé ceci dit depuis 2019. 

    Avril 

    Nous arrivons donc au mois en cours, qui tirera bientôt sa révérence. Il était placé sous le signe de la francophonie car c'est le mois où j'ai passé le plus de temps avec des français. 

    Je suis retournée à Tôkyô l'espace d'une journée pour accompagner Elodie et Romain pendant une expérience du port du kimono et de la cérémonie du thé au café où mon amie Saeko (de Kamakura) travaille. C'était une expérience unique ! J'en ai profité pour passer la nuit chez ma famille d'accueil afin de les revoir un peu. J'ai aussi récupéré tout ce que j'avais laissé aux deux endroits car j'avais pas mal semé mes valises ... ahaha !

    J'ai fait une demi-journée à Kyôto au retour, écourtée car j'ai dû garder "en urgence" ma filleule, mais c'était un plaisir de passer du temps avec elle et je n'échangerais ça pour rien au monde ! Le 6 avril, je rencontrais mon instacopine Lauriane avec qui nous avons fait le hanami et visité les jardins du château d'Osaka avant de déguster une fondue au matcha et au hôjicha. Un délice ! Le 7 avril, je revoyais Ike-chan, un ami de l'époque de Chuo que je n'avais pas vu depuis 8 ans ! Il m'a présenté sa fiancée et nous avons passé la journée à Kyôto pour un hanami bondé et des balades tranquilles.

    Update tardif!

    Le 8 avril a marqué l'arrivée de ma mère et de son mari au Japon pour 10 jours ! Nous avons fait un séjour intense avec location de voiture pour visiter un max de choses. J'en reparlerai un peu plus en détail mais voici en gros : 
    - 9 avril : Osaka (découverte du Japon)
    - 10 avril : Kobe
    - 11 avril : départ du road-trip > Kurashiki
    - 12 avril : Kurashiki + Miyajima
    - 13 avril : Miyajima + Hiroshima
    - 14-15 avril : Matsue et ses alentours
    - 16 avril : Tottori et retour à Osaka pour rendre la voiture
    - 17 avril : repos et Osaka
    - 18 avril : Kyôto
    - 19 avril : retour en France pour eux et à Fukuoka pour mois
    Ce séjour était un mélange de lieux nostalgiques (Miyajima, Hiroshima, Kurashiki, Kobe) pour moi et nouveaux, comme Matsue et Tottori. Nous avons fait une visite guidée de Kobe excellente avec mon amie Eva. 
    Mes parents ont rencontré Lucile et c'était super ! J'ai passé un max de temps avec elle aussi. 

    Update tardif!

    Update tardif!

    Update tardif!


    Fin mars, on avait trouvé notre petit appartement dans la périphérie campagnarde de Fukuoka. En effet pour chercher du travail, j'ai plus de chances de trouver des choses accessibles aux étrangers à Fukuoka qui est la plus grande ville du Kyushu qu'à Beppu ou Oita. Donc on a mis le cap sur cette belle ville pour poser nos valises dans un quartier résidentiel plus proche de la ville voisine d'Itoshima que de Fukuoka elle-même :) Cela fait 3 jours que nous sommes là et à l'heure où j'écris ces lignes nous n'avons pas encore fini d'emménager et nous vivons un peu en camping ahaha ! 

    Avril se terminera donc avec l'installation, un peu de repos et de prise de marques, et la reprise de recherche de travail, du travail tout court (j'ai bien flambé le budget en avril) et découvert de mon nouveau chez moi ! 

    J'espère que cet update vous a plu :)

    Belle journée / soirée,
    Rin

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  • Mercredi 8 novembre

    Déjà une semaine sur le sol japonais, le temps passe extrêmement vite, comme d'habitude. Après ma vadrouille de la veille à Yokohama, aujourd'hui c'était une journée sans visite car j'avais 3 cours à donner dispatchés sur la journée, et le matin je participais à un visio avec d'autres filles expatriées au Japon pour parler de projets, de réseaux sociaux et autres choses qui pourront m'être utile pour mes propres objectifs.

    C'est aussi le jour où je me suis renseignée sur les 2 pass de Tokyo : Tokyo Greater Pass et Tokyo Wide Pass. Sur le site web, cela n'avait pas l'air restreint aux personnes en visa tourisme (90j max), j'étais toute contente d'enfin avoir accès à des réductions de transport. Surtout que le vendredi je devais aller dans Tokyo car nous avions prévu avec des amis de longue date d'aller au Team Lab Planets (un musée interactif dont je reparlerai), et le samedi j'allais sûrement ressortir car c'était l'anniversaire de Keisuke, l'un des amis du groupe. Il rentrait spécialement de Chine pour ce week-end de retrouvailles et il était donc hors de question que je ne le remercie pas :) 

    C'est donc motivée par l'idée de pouvoir circuler en illimité dans Tokyo pendant trois jours que j'ai préparé ma journée du lendemain. Il fallait que j'aille chercher le pass à Yokohama, mais je n'aurais pas pu le prendre la veille car on ne peut l'acheter que la veille ou le jour-même de l'utilisation. Quelle praticité ... Et comme j'avais un cours à donner tôt le matin, l'idée était de se lever aux aurores pour aller à Yokohama, acheter le pass, faire mon cours dans un café, et partir en vadrouille dans Tokyo pour rentabiliser le pass. Mais au Japon, rien ne se passe jamais comme on l'avait prévu vous savez ...

    Jeudi 9 novembre 

    Levée de manière à arriver à 9h à Yokohama, impliquant mon temps de préparation, mes 40 min de marche jusqu'à la gare de Kamakura et la demi-heure de train jusqu'à celle de Yokohama, j'étais donc debout aux alentours de 7h, ce qui est très matinal pour l'oiseau de nuit que je suis (surtout que la veille j'avais eu un cours jusqu'à 23h).

    J'arrive donc à la gare pleine de bonne volonté, trouve assez rapidement le guichet pour retirer le pass, pose mes questions ... Et là, c'est la désillusion quasi directe. L'employée m'a directement demandé mon passeport, a vu mon visa et a dit que je n'étais pas autorisée à bénéficier du pass car je n'étais pas ici pour 90 jours maximum. Il n'y avait rien à faire ou à négocier, je venais donc de perdre l'espoir d'économiser un peu sur les transports, je m'étais levée aux aurores pour rien et en plus je me retrouvais "coincée" à Yokohama pour la journée car quitte à être venue jusqu'ici, autant en profiter et ne pas rentrer bredouille. Même si j'étais bien blasée ...

    Je suis donc arrivée en traînant un peu des pieds au Tully's Coffee, une chaîne à la Starbucks mais trouvable seulement au Japon, pour faire mon cours, car je savais que j'avais un accès Wi-Fi gratuit. De plus, la chaîne faisait une opération commerciale en collaboration avec Harry Potter et en bonne pigeonne que je suis, je voulais tester la boisson en édition limitée. Les goodies vendus me faisaient aussi de l'oeil mais j'ai su résister !

    Le cours fini, je me suis demandé ce que j'allais faire. Je vous préviens, c'est un peu la journée de la loose mais comme j'ai décidé d'adopter une attitude positive dans ce voyage, je ne me suis pas laissée abattre. Etant dans la gare de Yokohama, je savais que j'étais pas loin du Pokemon Center, autrement dit le magasin de la tentation pour les fans comme moi. En me mettant en route vers ce temple de la perdition du portefeuille, je suis tombée devant Lupicia, une boutique de thés japonaise que j'adore. Leurs boîtes sont aussi jolies que leurs thés sont bons ! J'ai hésité entre le thé vendu uniquement à Yokohama ou le thé saisonnier à la châtaigne, je vous laisse deviner celui qui l'a emporté ... x) Et comme je suis une grande consommatrice de thé, j'ai pris la carte de fidélité :D

     

    Il était déjà quasiment l'heure de manger avec tout ça, j'ai acheté mes traditionnels onigiri de la flemme au combini (vous commencez à avoir l'habitude, non ?) et je suis partie les manger dehors avant de gagner le Pokemon Center. 
    J'ai dû passer une bonne heure à flâner dedans, à me convaincre tant bien que mal que non, je n'avais pas besoin de toutes ces peluches. Je suis fière d'être repartie uniquement avec une planche de stickers et des boucles d'oreille (la vérité, c'est que je suis là pour un an et que les Pokemon Center, je vais en voir passer !)

     

     

    Une fois sortie, je me suis dit que ce serait le bon moment pour partir en quête de la boutique Dr Martens que j'avais repérée pour aller voir un peu les produits et leurs prix. Mon innocence et moi-même étions convaincues qu'au Japon, avec la conversion actuelle super intéressante (je crois que ce jour-là c'était 1€ pour 162¥ ou un truc du genre), ça me reviendrait moins cher qu'en France. Que nenni ... C'est-à-dire que MÊME AVEC LA CONVERSION, c'était plus cher qu'en France :') Ma désillusion et moi sommes parties du centre commercial que j'avais galéré à trouver en plus, dépitées, et je me suis dit : " Bon Rin t'es à Yokohama il est 14h30 passé t'as plus grand-chose à faire, balade-toi et va à pied jusqu'au quartier chinois. " C'était le début de mes folies pédestres. Déjà que ça choquait les Japonais quand je leur disais que je marchais 40 min jusqu'à la gare matin et soir au lieu de prendre le plus ...

    Bon, la bonne blague c'est que malgré un GPS à peu près affuté (non parce que Google Maps c'est un peu Jean-Michel à peu près quand même), j'ai réussi à me paumer plusieurs fois car il mettait tellement de temps à s'actualiser que je ratais les bifurcations ahah. Une fois ça va, deux fois je hausse les épaules, trois fois je perds un peu patience. Je souffle un coup (n'oubliez pas j'ai dit positif !!) et je repars. Et là où je pensais que ma journée était fichue, je me suis finalement perdue dans les quartiers résidentiels des hauteurs de Yokohama (je ne sais toujours pas où j'ai atterri) et ça s'est révélé être un superbe terrain de jeu pour faire de la photo urbaine ! J'étais ravie. J'ai donc shooté des tas de coins jusqu'au coucher du soleil, et j'ai marché plus de deux heures jusqu'au quartier chinois (oui j'ai un grain). 

    Le quartier chinois, ce n'est rien de vraiment fou, bien que je doive admettre que l'architecture du temple en plein milieu du quartier est incroyable. Mais bon moi je n'ai absolument aucune attirance envers la culture chinoise donc je me suis juste baladée tranquillement. L'avantage c'est que les rues sont tellement éclairées à fond les ballons avec des lanternes que j'ai pu shooter avec mon appareil photo qui d'habitude est vraiment pas fait pour le nocturne. Ca c'était bien cool ! 

    Puis après m'être un peu promenée, j'ai fini par m'acheter mon premier bubble tea ! Je ne vois pas beaucoup de boutiques de BBT à Tokyo (contrairement à Toulouse où y en a tous les 20 mètres mais les meilleurs c'est Bubble Stop of course), et je me suis dit qu'en plein quartier chinois ce serait différent. Effectivement il y a des stands tous les 2 mètres (désolée Toulouse), tous la même allure, prix similaires ... Il n'y a qu'à faire son choix. Eh bah ... C'était pas incroyable. C'était bon mais ça ne m'a pas fait rêver (spoiler : je n'en ai toujours pas rebu depuis, je suis en manque ... perfusez-moi)

     

     

    Et il était grand temps de rentrer et de se reposer les pattes un peu, parce que le lendemain c'était jour de Team Lab et retrouvailles avec les copains après plus de 4 ans, il fallait donc être en forme !

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  • Lundi 6 novembre

    En ce lundi, je reprenais déjà le chemin du travail. En effet, j’ai décidé de continuer d’enseigner à distance avec mes étudiants français ou en France qui sont OK avec le décalage horaire et mes disponibilités aléatoires en fonction de mes vadrouilles. Merci à eux pour leur confiance. 

    De ce fait, ayant des impératifs dès 17h, plutôt que de me lever encore aux aurores pour aller explorer, je me suis octroyé une pseudo grasse matinée avant de préparer mes cours. Le midi, j’ai déjeuné avec Saeko-san et en début d’après-midi, nous sommes allées à pied jusqu’à la gare de Kamakura afin que je connaisse le trajet. Franchement c’était si simple (quasi que des lignes droites) que j’aurais pu me débrouiller avec Google sans la déranger. Mais ça nous a fait une petite balade !

     

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur


    Nous avons profité du "beau temps" pour prendre le chemin sur la plage, et nous avons passé un bout de temps à chercher des coquillages portant le doux nom de sakuragai (coquillage sakura), pour leur couleur rappelant les fleurs de cerisier. J’ai réussi à en trouver quelques-uns mais il faut les manipuler avec beaucoup de prudence car ils se cassent extrêmement vite. 

    Une fois quasiment arrivées à la gare, nous nous sommes arrêtées à Floresta, une enseigne de donuts que j’ai découverte via Béné no Fukuoka, une Française expatriée à Fukuoka (dans la région où je viens d'emménager). En effet, certaines boutiques de cette marque proposent des donuts saisonniers, dont les parfums s’accordent avec les saisons traditionnelles japonaises, les sekki. Malheureusement le Floresta de Kamakura ne participait pas à la campagne, et nous avons donc acheté des donuts classiques pour le goûter.

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    La journée s’est finie tranquillement avec mes impératifs de travail et un bon repas.

    Mardi 7 novembre

    Le jour tant attendu était enfin arrivé : le retour à Yokohama ! Pour celles et ceux qui ne le savent pas, je vis une grande histoire d'amour avec cette ville. Je rêve d'y vivre même sur une courte durée, chaque fois que j'y retourne, je me sens comme à la maison, j'ai même un poster de la ville chez moi (en France) ... Eh bien ça n'a pas loupé. C'est toujours un grand bonheur d'y retourner et pour le coup ce n'est pas très loin de Kamakura, donc je n'ai pas eu à vendre un rein pour aller prendre ma cure de bien-être. Et en plus il faisait super beau.

    Enfin beau. La matinée a commencé par une pluie diluvienne digne des meilleurs typhons de septembre, et le ciel s'est dégagé d'un cou. Regardez-moi cet avant / après ! Ok il reste encore des nuages mais pendant qu'il pleuvait, je pense qu'on n'y voyait pas à 3 mètres. J'étais démoralisée, ma journée à Yokohama tombait à l'eau (de pluie, ahah), mais finalement ça s'est vite dégagé et je me suis retrouvée avec un magnifique soleil (et un vent de malade).

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur Retour à Yokohama, ma ville de coeur


    En vrai, ce jour-là j'étais surtout venue pour faire du shopping à Honey's, ma marque japonaise de vêtements préférée, et flâner un peu. Je n'avais même pas pris mon appareil photo, ne pensant pas avoir le temps de faire de beaux clichés. Et au final vu le vent j'ai bien fait, tout aurait été raté. 

    J'ai commencé mon périple de perdition du portefeuille par le centre commercial de la Landmark Tower. C'est une grande tour depuis laquelle, lorsque vous allez tout en haut avec l'ascenseur le plus rapide du Japon (je crois que c'était ça l'histoire), vous avez une vue imprenable sur la ville. C'est un poil cher et j'y suis déjà montée en 2019 alors je me suis contentée des boutiques. C'était bien chouette, il y avait un arbre de Noël et des décorations dédiées à Warner Bros pour fêter le 30ème anniversaire de Minato Mirai. Il y avait aussi un pop-up store (magasin éphémère) sur Tom & Jerry, parfois déguisés en sorciers de Poudlard ! 

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    Retour à Yokohama, ma ville de coeur


    J'ai évidemment jeté mon dévolu sur Donguri, la boutique officiel du studio Ghibli. J'ai flâné un moment, bavé sur la peluche du petit kitsune-risu de Nausicaa pour finalement ressortir sans rien acheter, une grande fierté pour moi et ma faiblesse légendaire (ne vous inquiétez pas, j'ai pêché 4 jours après à Kamakura)

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

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    Une fois mon petit tour terminé, j'ai migré vers le quartier de Minato Mirai. J'étais trop contente de constater que Eggs'n'Things, un restaurant hawaïen qui sert des pancakes de folie avec une montagne de chantilly existait en fait toujours (je l'avais cru fermé 4 ans plus tôt), il avait juste déménagé. J'ai un peu visité le nouveau centre  commercial en construction et notamment les boutiques Disney Store, Snoopy et Sanrio. J'ai fait une pause repas avec mes traditionnels onigiri du combini de la flemme. J'ai aussi testé le thé au raisin "Chardonnay", eh bah c'était pas bon :'(

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

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    Bref, j'ai continué ma route cette fois vers le centre commercial World Porters où se trouvait la fameuse boutique Honey's. Le tout en passant par le petit parc d'attraction / zone d'arcades dont j'aime tant l'ambiance avec ses façades roses. Et en plus une chanson de One Ok Rock (un de mes groupes préférés) était diffusée (pour la postérité c'était Renegades). Quelques photos au téléphone plus tard (on ne se refait pas), me voilà à bon port. Après avoir parcouru le hall dédié à la culture hawaïenne, je me suis rappelé que la boutique n'était accessible que par l'extérieur et je l'ai vite retrouvée.

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    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur


    J'ai dû passer bien 1h à baver devant tout, essayer je ne sais combien de tenues et m'extasier sur la playlist très vintage de la boutique (à base de Arashi, Kat-Tun, Utada Hikaru, YUI et autres musiques de drama pour les connaisseurs). Je suis finalement repartie avec une robe longue dont je suis absolument fan (pour laquelle j'ai pété la tirelire), un T-shirt / chemisier très sympa, et un petit sac à dos de ville sur lequel j'avais flashé. 

    Rendez-vous maintenant à un de mes lieux préférés de Yokohama : Akarenga Sōkō, alias l'entrepôt aux briques rouges. Oui parce que c'est littéralement ce que ça signifie, les Japonais ne se foulent jamais pour les noms de lieux. Ils sont pragmatiques et ils ont raison ! Ce que j'adore dans cet endroit c'est que lesdits entrepôts ont été réaménagés en cafés, restaurants et boutiques d'artisanat. C'est toujours un plaisir de s'y promener et de regarder les belles créations. Comme à chaque fois que je viens ici j'ai craqué et j'ai racheté un savon au konjac, l'édition limitée Momiji (feuilles d'érable) qui sentait trop bon. J'ai aussi fait ma grosse touriste en achetant un porte-clefs "Akarenga Sōkō" (comme un panneau de circulation), que j'ai trouvé moins cher au combini juste après. Triste vie. Et j'ai profité de la vue nocturne sur la grande roue illuminée depuis le balcon du 3ème étage, c'était très agréable.

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

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    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur


    Je suis déçue parce que j'aurai quitté Yokohama et la région de Kanagawa avant l'installation de la patinoire et du mini marché de Noël de Akarenga Sōkō que j'avais tant aimés il y a dix ans. Mais je suis tranquillement rentrée à pied jusqu'à la gare de Sakuragicho, m'arrêtant toutes les deux minutes pour photographier la vue nocturne magnifique, et admirer le téléphérique qui va de World's Porters à la gare. J'ai cherché un T-shirt basique à mettre sous la robe que je venais d'acheter à Honey's dans une boutique près de la gare pour repartir avec totalement autre chose (comme d'hab'), puis je suis rentrée à Kamakura. Et à pied s'il vous plaît (comme si je n'avais pas assez marché, tiens.)

    Retour à Yokohama, ma ville de coeur

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  • Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    (Pour ceux qui qui veulent des news plus quotidiennes, n'hésitez pas à suivre mes stories sur Instagram : @rin_pastelmatcha. Ce premier mois était intense en retrouvailles et sorties et je n'ai pas réussi à me poser pour écrire, j'ai déjà repris le boulot aussi)

    Vendredi 3 novembre

    Déjà la troisième matinée au Japon. Aujourd'hui, nous avions décidé avec Saeko-san de balader dans Kamakura. Quelle excellente idée d'avoir choisi pour ça un vendredi férié, veille de week-end. Sans surprise, c'était bondé, mais ça ne nous a pas refroidies ! Après avoir pris le bus depuis la maison afin que je connaisse le trajet (même si je préfère le faire à pied pour économiser et faire mes pas de la journée), nous avons atterri à la gare de Kamakura un peu avant midi. Nous étions prête à affronter la foule. Touristes japonais et étrangers, locaux, le brouhaha était bien présent, j'avais oublié à quel point Kamakura pouvait être animée, après 10 ans sans y être allée.

    Saeko-san m'a invitée dans un restaurant spécialisé en tonkatsu (Tonkatsu Komachi, du nom de la rue dans laquelle il se trouve), du porc pané accompagné de riz. On s'est plutôt bien régalées, dans une ambiance typique et traditionnelle, et pour un budget plus que raisonnable. 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Puis, comme il fallait éliminer ce bon repas, on s'est aventurées dans la rue commerçante Komachi, où s'alignent à gauche et à droite nombre de magasins de souvenirs (omiyage) et de restaurants, cafés et autres lieux de dégustation. Nous avons flâné gentiment dans certaines boutiques, avant de bifurquer en direction de Tsuruoka Hachimangū, le plus grand temple shintō de Kamakura. 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Devant le temple, lui aussi victime de son succès, il y avait un petit marché artisanal. Si le but premier était de regarder avec les yeux, en discutant avec une créatrices, j'ai fini par craquer pour une barrette ornementale. Quand j'échange avec les commerçants, je me sens toujours gênée de repartir les mains vides ... Et comme je suis faible (vous le verrez au fur et à mesure de mes articles), j'ai craqué. Mais je suis plutôt ravie de ce petit objet fait main à partir de tissu de kimono ! (et Saeko-san aussi a été faible).

    Petite escapade au sanctuaire, où j'ai bien évidemment fait calligraphier mon goshuinchō (carnet où l'on récupère les calligraphies des temples et sanctuaires que l'on a visité, façon pèlerinage), et où j'ai renoncé à acheter un omikuji (papier qui indique la fortune), car tout était lié de près ou de loin à l'amour et aux couples. J'étais prête à en prendre un quand même, mais Saeko-san m'a dit que c'était mieux que je revienne avec mon (futur) copain ici (donc jamais :D). 

    Nous avons ensuite flâné dans les rares boutiques encore ouvertes (tout ferme très tôt à Kamakura), avant d'aller faire trois courses et de rentrer, toujours en bus pour que je connaisse aussi le chemin du retour (on sait jamais que je me perde). 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

     

     

    Samedi 4 novembre 

    L'objectif du jour ? M'acheter une carte SIM !! C'est pas que, mais j'aime bien être joignable quand même ... Bon, je ne vais pas vous mentir, en bonne radine économe que je suis, j'ai pris un forfait qui me paraissait correct (5Go pour 990¥ par mois, environ 6€) et je squatte les wi-fi publics dès que possible. A l'heure qu'il est, je pense que tous les wi-fi gratuits de Tokyo, Yokohama et Kamakura ont accès à mes données ahaha. D'façon, je suis sur Instagram et Facebook donc ... 

    Le hic c'est que les cartes SIM prépayées comme je cherchais ne se vendent qu'aux aéroports ou dans les grands magasins d'électroniques tels que Bic Caméra ou Yodobashi Caméra. Autour de Kamakura, il n'y avait littéralement rien. Comme Saeko-san avait un RDV à Kanda, je l'ai accompagnée et me suis arrêtée à Akihabara où j'étais sûre de trouver mon bonheur.

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Akihabara, ça ne m'avait pas manqué. Y a énormément de Français qui adorent ce quartier geek, otaku, pleins de néons dans tous les sens, mais moi ça m'épuise très vite. Et encore plus quand je suis seule. Je pense qu'avec des potes faire les couillons dans les boutiques de figurines c'est marrant. Et puis là c'était blindé d'étrangers, c'était infernal. Bref j'ai passé une heure à gérer mon histoire de forfait Internet et suis repartie, toute fière d'avoir bénéficié de pleins de promos #ratprofessionnel. Effectivement j'ai le droit à 3 mois avec un peu plus de giga et à 600¥ au lieu de 990, et un forfait d'appel de 5 min à 90¥ au lieu de 300. Oui, au Japon les forfaits mobiles sont ... hors de prix (adieu mon forfait de 100Go à 12€ par mois ...)

    J'ai flâné dans les boutiques, Saeko-san m'a rejointe un temps et puis elle est rentrée. Moi, quitte à avoir lâché un smic pour venir jusqu'ici (le problème de vivre à Kamakura est que chaque aller-retour dans Tokyo me coûte plus de 12€, donc concrètement mon budget a morflé ce mois-ci-), j'ai voulu rester un peu, même si Akihabara ne me transcende absolument pas.

    J'ai au final fait ma victime du marketing en achetant une glace "spéciale Harry Potter" à Baskin Robbins, une boutique que j'aime beaucoup. J'ai pris mon parfum chouchou, le popping shower, avec des petits bonbons qui pétillent dans la bouche. Et l'autre boule était au milk tea, c'était super bon ! C'est le début de mon parcours des enfers des sucreries japonaises ... je me laisse le mois de "vacances" et une fois installée à Beppu j'arrête les bêtises et je reprends le sport et une alimentation saine, c'est plus possible. 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Après ma dégustation, j'ai flâné un moment et j'ai fini par rentrer. Ne connaissant pas encore le chemin à pied depuis la gare de Kamakura (j'aurais pu gérer avec Google Maps), je suis descendue à Zushi et j'ai repris le chemin que nous avions fait jeudi après la mairie. J'avais prévu d'aller à Yokohama le lendemain mais j'ai découvert que le festival de mon ancienne université, le Hakumonsai, se déroulait en ce moment jusqu'à lundi. J'ai changé mes plans et me suis octroyée un aller-retour à Hachioji.

    Dimanche 5 novembre

    On se lève aux aurores pour aller prendre 10 000 trains pour faire le trajet le moins cher et le plus efficace. Je deviens déjà la pro des trains tokyoïtes eheh. Je crois que j'ai fait 4 changements, c'est un peu un enfer sur terre mais ça se fait. Par contre il ne faut pas flâner entre deux gares, les changements sont très courts et parfois vous parcourez la gare de long en large !

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Je suis passée par Tama-Center où se trouve un parc d'attraction Sanrio. Je ne le savais pas, et je ne comprenais pas pourquoi toute la gare était décorée de Hello Kitty, Pomponpurin et autres perso mignons de la licence. Me voilà moins ignare ! Puis je suis montée dans le monorail, et la nostalgie a commencé à m'envahir. Il faut savoir que même si ça fait 10 ans que je ne suis plus étudiante à Chūō Daigaku, j'y retourne à chacun de mes voyages au moins une fois.

    J'ai passé environ 3h sur place. Les festivals universitaires sont ouverts à tous, et l'idée est de déambuler dans les stands de nourriture tenus par les membres de clubs / cercles universitaires, de consommer à tout va pour financer leur matériel ou leurs activités, et de profiter des animations. Cette année, il n'y avait pas la maison hantée a priori. J'ai assisté à un spectacle de rakugo (une sorte de spectacle humoristique avec des histoires comportant une chute, un genre de one-man show en gros), mais comme je n'ai pas un niveau assez élaboré en japonais pour comprendre les subtilités, je n'ai malheureusement pas compris grand-chose.

    Par contre j'ai bien mangé (parce que je me faisais harceler dans tous les sens ahah) : de l'oshiruko (bouillie de haricots rouges sucrés avec des mochis dedans), des saucisses, de la soupe à l'oignon (oui oui ...), des ananas sucrés dans du sirop. Et bien évidemment j'ai fait un tour à la co-op de l'université, une sorte de mini supermarché. Je suis allée chercher de nouveaux goodies à l'effigie du campus, et notamment de sa mascotte, le Prince Souris (car le cri de la souris est "chū", et le prince se dit "ō", comme le nom de la fac). 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Pendant le Hakumonsai, il y a des tas de démonstrations des différents clubs. J'ai assisté à la prestation époustouflante des cheerleaders de l'université, et à des concerts d'étudiants (ou anciens étudiants ?). C'était vraiment cool, certains groupes faisaient des reprises d'artistes que j'adore (ADO, Sekai no Owari ...). Et j'ai fini par bouger parce que mine de rien, un festival universitaire en solo, c'était un peu triste et lassant. 

    J'ai repris le train jusqu'à Keiō-Hachiōji en passant par le chemin de forêt et le zoo de Tama, pour refaire le trajet que je faisais quotidiennement (non parce que le monorail c'est cool mais c'est un budget ahah !). J'étais contente de revoir le train décoré avec des animaux. 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    A Hachiōji, j'ai rejoint Mikio-san, mon père d'accueil, qui m'a emmenée dans un petit événement où différents ambassadeurs des préfectures du Japon venaient présenter leurs atouts. J'ai récupéré pas mal d'informations touristiques, et nous sommes allés prendre un café au chaud. Peu après, sa femme Yoshiko-son nous a rejoints et nous sommes allés manger dans un restaurant de steaks, vers 17h30. Oui oui, le repas du soir à 17h30 ahaha. C'était bien sympa ! J'ai ensuite flâné à Loft aka le temple de la tentation pour les fans de papeterie comme moi, avant de rentrer tranquillement.

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

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  • Dernier article le 15 juin, on commence bien en termes de régularité ! Bon, en vrai, mes derniers mois en France, on s'en tamponne un peu par ici non ? Tout a été assez sportif. Une rupture imprévue, des cartons en pagaille à gérer, un déménagement sur les chapeaux de roue entre Toulouse et Nîmes (merci maman et PY !), des tas de déplacements d'un appart' de pote à un autre (merci aux copains qui m'ont hébergée jusqu'à la fin je vous aime). J'ai passé mes derniers mois avec ma famille ou mes amis, j'ai été super bien entourée, gâtée (pourrie ?) et ça m'a permis de partir de l'autre côté du monde l'esprit serein.

    Décollage de Blagnac

    Le Jour J est finalement arrivé, et avec lui son lot d'anecdotes plus ou moins drôles (mais il faut tout prendre avec humour, ça fait toute la différence). Chargée comme un boeuf (1 grosse valise de 21kg, 1 moyenne de 11, un sac à dos de 7 et un tote bag de 2), je suis allée à l'aéroport en tram / bus ! Et seule, ça m'apprendra à prendre un vol à 18h en pleine semaine (même si veille de jour férié). 

    L'enregistrement des bagages en soute s'est fait sans encombre, mais au début la nana au guichet a tiqué en voyant mon bagage cabine + l'accessoire. Je lui ai bien dit que j'ai tout fait par rapport au site de Turkish (sous-entendu : c'est pas mon problème si la politique a changé et que le site n'est pas encore actualisé). Mais c'est passé, et j'ai pu aller tranquillou à la douane.

    La douane, parlons-en. Vous le savez, on doit déballer ses liquides, son électronique et tutti quanti. Je pense m'en sortir comme une chef en préparant : MacBook, iPad, Kindle, smartphone, montre connectée, appareil photo, casque audio (ça faisait pas assez d'électronique tiens). Mais oh malheur, j'oublie l'enceinte Bluetooth et les disques durs externes au fond de mon sac. Forcément il est analysé, mais le mec pouvait juste s'abstenir de m'aboyer dessus qu'en gros j'étais reloue avec mes affaires. Son commentaire de type "ah ouais c'est vachement nécessaire tout ça", était aussi nécessaire que ma quantité astronomique d'électronique à ses yeux. Mais bon, je lui décoche un sourire le plus hypocrite du monde suivi d'un "désolée d'avoir oublié des articles alors que j'avais quasiment pensé à tout", et puis bye.

    Il n'y avait plus qu'à poireauter dans l'aéroport jusqu'à l'annonce de ma porte d'embarquement, et l'embarquement lui-même. Et finalement c'est passé vite. Ni une ni deux, j'étais dans l'avion en direction de la Turquie. Ah et fun fact : je suis tombée sur mon kiné qui prenait le même vol que moi avec sa famille ! J'aurais dû lui dire que j'avais embarqué mes exos qu'il m'avait donnés (le pire c'est que c'est vrai). 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le transfert par Istanbul, plus jamais !

    L'agréable surprise de Turkish Airlines, c'est que le repas était vraiment pas mal pour de la bouffe d'avion ! Des pâtes à la sauce tomate + aubergines, du pain avec du beurre, un dessert potentiellement au chocolat blanc ... Une Rin contente ! Par contre -10 pas pour Serdaigle pour avoir pris du vin blanc dans l'avion, ça m'a pas du tout réussi -ça m'a assommée au final. 

    Le retour tant attendu.

    La surprise moins agréable, c'était l'accueil qui m'attendait à la sortie du vol. Déjà on atterrit à 21h10 (23h10 heure locale), mais l'avion met 25 min à atteindre le quai en roulant au pas. Soit, il y a sûrement des normes mais je n'ai jamais vu un avion au sol atteindre sa gate aussi lentement. Puis mille ans à attendre l'ouverture des portes avec la ventilation coupée : résultat, on frôle le malaise à cause de la chaleur. Mais surtout, surtout ! L'hôtesse qui me beugle dessus à peine sortie " your boarding pass ! Faster ! " Alors aux dernières nouvelles, je ne peux pas aller plus vite que la musique hein. Bref je sors mes papiers, tout ça pour qu'elle me dise de continuer tout droit (oui, c'était écrit sur le panneau).

    La dernière surprise, et pas des moindres, c'est le wi-fi payant ! Histoire de t'achever quand t'as juste envie de te poser et de papoter avec tes proches avant l'embarquement. Bon, 1h gratuite (sur 3h30 de transit), mieux que rien. Mais pour ça il faudrait que leurs explications soient claires. Après 3 essais de "mot de passe infructueux", je finis par demander de l'aide. Il fallait aller chercher un code à une machine en scannant son passeport (t'sais, histoire qu'ils aient bien toutes tes données perso). Mon passeport non reconnu, j'ai dû demander de l'aide au staff qui a validé l'accès avec son téléphone perso (high five à toi monsieur !). Du coup le bon deal c'est que j'ai eu deux heures gratuites car la machine a fini par reconnaître mon passeport o/ Et Internet a coupé pile à l'heure de l'embarquement, c'était beau.

    Dernière ligne droite ! 

    Dans le vol, je suis avec 2 seniors japonais. J'ai un peu sympathisé avec la dame, impressionnée par mon niveau de japonais (je ne sais jamais où me mettre dans ces moments-là). C'est la première fois que je passe les 11h de vol sans mater plein de films ou faire dix mille trucs, pourtant dieu sait que j'en avais des choses à faire. J'ai juste tenté de dormir, et j'ai somnolé. 

    Ah si quand même, j'ai mangé. Deux fois. Et je pense que j'ai atteint mon quota de cholestérol avec tout le beurre que j'ai ingurgité ! C'était perturbant d'avoir le dîner à 3h du mat' (heure d'Istanbul), et le petit-déj' à 18h (heure japonaise) avant l'atterrissage. Tout un concept. 

    Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu.

    Y a des moments où je me suis dit "mais que c'est loooong ce vol !" et d'autres où j'étais comme "mais déjà ? Mais j'ai pas fini mon épisode de drama help !". Ceci dit, on a atterri quasiment à l'heure et surtout, on n'a pas mis 25 min à atteindre la gate. 

    Première soirée en terre japonaise

    Je sors de l'avion, et c'est le moment tant redouté de ... l'immigration ! Et de ces Japonais qui, même quand tu leur dis " je parle Japonais " pour les soulager d'un poids terrible pour eux, s'obstinent à te parler dans un anglais approximatif. Autant la miss qui m'a pris les empreintes et ma photo m'a parlé en japonais et on a même bien rigolé ensemble, autant le mec qui devait me remettre ma carte de résident m'a juste tendu un pauvre message de Google Translate avec son téléphone alors que j'avais précisé que je parlais japonais. Tss ... Tout ça pour me dire en plus de réécrire le papier que j'avais rempli dans l'avion parce que j'ai utilisé un stylo encre et pas à bille ... T-T tuez-moi.

    Mon papier réécrit, je reviens, il me regarde d'un air paumé, appelle ses collègues à la rescousse en mode "j'ai un visa vacances-travail, help !". Ca a pris du temps mais j'ai fini par obtenir le sésame tant attendu. Puis direction les valises et ô joie : les deux sont arrivées vite (plus vite qu'à Amsterdam, si Anaëlle tu me lis xD), et en état nickel. Je n'avais plus qu'à rejoindre mes hosts : Saeko-san et Shintarô-san.

    Je me suis faite accueillir en étant filmée par le téléphone de Saeko (vu la tête que je tirais, ça devait être épique). Puis, une fois mes bagages posés sur un chariot (pour moi je suis trop chargée, pour elle je suis venue les mains vides), on a déambulé en quête d'un restaurant (oui j'aurai passé ma journée à manger), et on a fini dans un restaurant de Udon (nouilles de blé épaisses). C'était une tuerie, j'ai savouré mon kare-udon (nouilles au curry japonais) et ma bière !

    Le retour tant attendu.

    Ensuite nous avons pris la voiture (non sans que je doive me faire violence pour ne pas acheter tous les trucs mignons de Pokémon dès l'aéroport) et sommes rentrés jusqu'à Zushi, à côté de Kamakura. Sur le trajet, j'ai pu apercevoir ma bien aimée Yokohama de loin. La zone résidentielle où je séjourne ne ressemble en rien à des résidences japonaises, puisque les bâtiments ont été inspirés par ... la Grèce ! C'est particulier mais pourquoi pas. J'ai traîné jusque tard et je pense que ce que j'ai préféré, c'était prendre ma douche ! J'en avais rêvé.

    1ère journée administrative

    Cet article étant déjà très long, je vais tâcher de rester concise et au pire je dédierai un article à l'administratif (parce qu'on sait tous que c'est très barbant).

    Ce matin levée 10h30, petit déjeuner à base du melon pan acheté la veille (ma tradition c'est d'acheter un melon pan et un milk tea au kombini de l'aéroport), puis j'ai traîné devant la télé à dire toutes les 4 secondes " je connais cet acteur / cette actrice, il / elle a joué dans tel ou tel drama ". Je suis une fichue drama otaku, ça fait marrer Saeko-san parce que je suis plus à la page que les Japonais eux-mêmes. Déjà elle m'a dit qu'elle avait vu Takahashi Issei sur un tournage (un acteur que j'aime particulièrement), et je me suis un peu trop extasiée je crois. Apparemment un acteur connu habiterait la maison en face de chez elle, affaire à suivre !

    Le midi, on a préparé des tamago Sando, des sandwiches aux oeufs. C'était super bon ! Après je me suis préparée en mode light parce qu'ils annonçaient 25°C ! En novembre oui oui. Nous avons donc pris le bus jusqu'à la mairie de Zushi pour que j'aille faire enregistrer mon adresse de résidence sur ma carte de résidente, et souscrire à la sécurité sociale nippone et la pension de retraite. Je me suis faite ballotter de guichet en guichet car ils géraient tous des trucs différents, j'ai tellement écrit mon nom et l'adresse de Saeko-san que c'est devenu automatique et j'ai une tonne de paperasse avec moi ! 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu. 

    Je ne sais pas encore combien de sécu je vais devoir payer, la surprise tombera le mois prochain. Saeko-san (heureusement qu'elle était là) m'a aidée à négocier pour ne pas payer les cotisations de retraite, vu que je cotise déjà pour l'URSSAF avec mon entreprise et que je ne compte pas travailler au Japon pour le moment. La suite au prochain épisode. Mais j'avais oublié à quel point l'administratif japonais était fastidieux. 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Balade et craquages à foison

    Après tout ça, nous avons promené dans le sanctuaire juste à côté de la mairie, puis dégusté une bonne glace (à la patate douce pour moi). Je suis contente car j'ai vu un train (oui je suis aussi une otaku des trains). Et ensuite j'ai fait des craquages au supermarché, avant d'aller faire un tour au Book-Off (un magasin de seconde main). J'ai repéré des jeux de switch, des mangas et je crois que je vais retourner chercher le CD de Koï de Hoshino Gen (Law je ne te remercie pas !). 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Nous sommes rentrées à pied par nuit noire (dès 17h30), avant de préparer tous les ingrédients pour faire des temaki (des sortes de gros makizushis avec des tas de bonnes choses dedans) ! Sans surprise, j'ai touché à tout sauf aux concombres et aux crevettes (les vrais savent que je suis chiante). En dessert, un petit wagashi (dessert traditionnel) à la châtaigne accompagné d'un thé.

    Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Demain je vais à Kamakura, et samedi a priori ce sera Tokyo et dimanche Yokohama (ma bien-aimée !). J'ai hâte de retrouver mes lieux connus ! A bientôt o/

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  • 4 ans plus tard

    Ca faisait très longtemps que je ne m'étais pas occupée de ce blog. J'ai toujours aimé écrire, quelle que soit la plateforme. En 2016, je l'avais mis en pause pour me consacrer à un projet de blog plus abouti, avec de bonnes adresses, de conseils de voyage etc. Concept qui m'a assez plu pour me donner envie de travailler dans le tourisme.

    Reprendre mon journal de voyage

    Aujourd'hui, je reprends ma plume ici, j'ai changé le design du blog pour le mettre aux couleurs de mon autre (Pastel & Matcha) pour une simple et bonne raison : je repars pour un an au Japon en visa vacances-travail. Et comme à l'époque de mon année d'études à Tokyo, je vais essayer de bien profiter à fond de cette expérience, je voudrais également garder une trace de mes ressentis, mes émotions, mes expériences

    Parfois je relis mes vieux articles de quand j'avais 20-21 ans, ébahie par mon premier voyage, ça me rend nostalgique. Je constate à quel point ma vision des choses a évolué aussi. J'étais assez brute de décoffrage dans mes textes, et j'ai décidé de les garder tels quels, comme un vestige de ce que j'ai vécu à l'époque. Aujourd'hui je suis un peu plus posée, quoique toujours assez tranchée, mais j'espère vous montrer un bout de mon Japon.

    Vous me direz : pourquoi ne pas tout simplement écrire sur Pastel & Matcha ? Les raisons sont multiples. Sur ce dernier, je fais des articles travaillés, nourris de recherches, avec des photos bien cadrées, des listes de bons plans, et des articles utiles pour un voyageur. Et Pastel & Matcha n'est pas dédié au Japon, mais aussi à Toulouse et aux voyages en général

    Alors qu'ici, j'ai envie d'écrire comme ça me vient. Ce n'est pas un blog dont je fais la pub, que je mets en avant, que j'associe à mes réseaux sociaux. C'est un journal de voyage en ligne qui s'adresse d'abord à moi-même, puis à mes proches qui veulent suivre mon périple nippon. C'est un espace où je n'ai pas envie de réfléchir à ce que j'écris et comment je l'écris, pour être SEO friendly et remonter sur les pages Google. Je veux juste coucher sur le clavier ce que je vis à l'époque où je le vis, et donner de mes nouvelles à mon entourage de manière plus détaillée que 3 messages perdus sur WhatsApp ou Messenger.

    Ema, plaquettes votives de temples.

    Pourquoi un PVT ?

    Déjà, le PVT c'est quoi ? Ca veut dire Programme Vacances-Travail. C'est un visa qui permet de séjourner au Japon pour une durée maximum d'un an, avec pour principal objectif de voyager et de faire du tourisme. La partie "travail" représente des jobs à temps partiel pour financer ces différents voyages. 

    Pour ma part, ce PVT s'inscrit dans une démarche semi-professionnelle. Je suis ravie de repartir en exploration de ce beau pays dans lequel je n'ai pas pu aller depuis 2019. Après une année d'études, des vacances et un stage, j'avais envie de prendre le temps de bien visiter les endroits et de m'immerger dans la vie locale. J'ai quand même pas mal voyagé pendant mes précédents séjours mais pas autant que souhaité.

    Diplômée d'un master de FLE (Français Langue Etrangère) et d'un BTS Tourisme, je commence doucement à vouloir m'éloigner de l'enseignement qui me vide littéralement de mon énergie vitale et à me rapprocher du tourisme. J'ai eu l'occasion de bosser 7 mois dans deux agences de voyages, ce fut assez long pour que je comprenne que ce n'était pas ce que je cherchais. C'est là que je me suis intéressée au métier de Travel Planner, autrement dit "planificateur de voyages". 

    Je suis freelance depuis maintenant 1 an et quelques mois, et je prépare tranquillement (tout en enseignant) ma transition vers ce métier passion. Dans les grandes lignes, il s'agit de proposer un service de consultante voyage et des itinéraires 100% sur-mesure aux gens souhaitant voyager à l'étranger. Le Japon étant le pays que je connais actuellement le mieux, je souhaite d'abord m'orienter sur un public franco-japonais.

    Le Travel Planner, c'est à mi-chemin entre l'agent de voyages qui personnalise le séjour dans la mesure de ses commissions et fournisseurs, et du voyageur qui planifie lui-même son séjour de A à Z. Il y a des gens qui n'aiment pas planifier, ou qui ont peur de passer à côté d'un truc au Japon malgré leurs recherches intensives. Il y a aussi la barrière de la langue et des infos qui ne sont pas diffusées en anglais ou en français. Un voyage au Japon, ça se prépare, c'est à l'autre bout du monde, ça coûte cher et pour certains ce sera le seul. Autant le réussir, non ?

    L'ancienne gare de Harajuku, aujourd'hui détruite et reconstruite modernisée.

    Le programme

    C'est donc dans cet état d'esprit que je pars en vadrouille solo au Japon du 31 octobre 2023 au 1er novembre 2024 (à peu près). Comme j'ai filé le virus du Japon à pas mal de mon entourage, je serai parfois rejointe temporairement par de la famille (coucou Aurélie, Christophe et Sylvain), des amis (coucou Elodie et Romain, Gab et d'autres), et aussi mon copain qui ne sera pas du voyage (coucou Rémi).

    L'organisation du séjour est encore floue. Je souhaite laisser une part de liberté au projet mais en même temps planifier un peu car l'objectif est de visiter un maximum de préfectures et de tester des activités et lieux variés afin de pouvoir répondre aux besoins de tous types de clients pour mon projet pro. 

    Je souhaite mixer vie urbaine, exploration en nature, road-trips à vélo, balades en train, hébergement solo, chez l'habitant etc ... Vraiment faire de ce voyage un séjour touche-à-tout. Je serais d'ailleurs ravie de lire des retours d'expérience d'autres PVTistes (coucou Théo) en termes d'organisation !

    A l'origine je pensais faire un grand tour du Japon comme suit : 
    - 2 mois à Yokohama et la région du Kanto
    - 1 mois à Sendai et région du Tohoku
    - 1 mois à Sapporo et région de Hokkaido
    - 3 semaines de vadrouille entre Niigata et Takayama, en passant par Nagano, Kazuizawa et Kanazawa
    - 2 mois à Osaka / Yao et la région du Kansai
    - 3 semaines environ dans le Shikoku en vadrouille nature
    - 1 mois à Hiroshima et la région de Chugoku
    - 2 mois à Fukuoka et la région du Kyushu
    - 2 mois à Tokyo et alentours dont un séjour de 10j sur l'île d'Okinawa

    Mais a priori, loger en sharehouse (logement partagé façon colocation) pendant 1-2 mois peut être ambitieux, souvent les contrats sont à partir de 3 mois. Il va donc falloir que je revoie mon programme. J'hésite encore entre avoir un pied à terre à l'année (pour la valise et pour donner mes cours) et vadrouiller par ci par là en étant plus libre sur le choix des hébergements, ou garder plus ou moins le même programme mais en fusionnant des étapes de logement (par exemple 3 mois à Sendai incluant Hokkaido et la région de Niigata), et en changeant de logement tous les 3-4 mois.

    Vous avez désormais une idée globale de mon projet, j'ai hâte de pouvoir échanger avec vous sur le sujet :) Si cela peut intéresser, j'écrirai un article sur mon expérience de demande de PVT et les conseils pour déposer son dossier dans les meilleurs conditions. 

    C'était en tout cas très plaisant de reprendre l'exercice de l'écriture ici !

    Merci de votre lecture, et à bientôt.
    Rin

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