• Le retour tant attendu.

    Dernier article le 15 juin, on commence bien en termes de régularité ! Bon, en vrai, mes derniers mois en France, on s'en tamponne un peu par ici non ? Tout a été assez sportif. Une rupture imprévue, des cartons en pagaille à gérer, un déménagement sur les chapeaux de roue entre Toulouse et Nîmes (merci maman et PY !), des tas de déplacements d'un appart' de pote à un autre (merci aux copains qui m'ont hébergée jusqu'à la fin je vous aime). J'ai passé mes derniers mois avec ma famille ou mes amis, j'ai été super bien entourée, gâtée (pourrie ?) et ça m'a permis de partir de l'autre côté du monde l'esprit serein.

    Décollage de Blagnac

    Le Jour J est finalement arrivé, et avec lui son lot d'anecdotes plus ou moins drôles (mais il faut tout prendre avec humour, ça fait toute la différence). Chargée comme un boeuf (1 grosse valise de 21kg, 1 moyenne de 11, un sac à dos de 7 et un tote bag de 2), je suis allée à l'aéroport en tram / bus ! Et seule, ça m'apprendra à prendre un vol à 18h en pleine semaine (même si veille de jour férié). 

    L'enregistrement des bagages en soute s'est fait sans encombre, mais au début la nana au guichet a tiqué en voyant mon bagage cabine + l'accessoire. Je lui ai bien dit que j'ai tout fait par rapport au site de Turkish (sous-entendu : c'est pas mon problème si la politique a changé et que le site n'est pas encore actualisé). Mais c'est passé, et j'ai pu aller tranquillou à la douane.

    La douane, parlons-en. Vous le savez, on doit déballer ses liquides, son électronique et tutti quanti. Je pense m'en sortir comme une chef en préparant : MacBook, iPad, Kindle, smartphone, montre connectée, appareil photo, casque audio (ça faisait pas assez d'électronique tiens). Mais oh malheur, j'oublie l'enceinte Bluetooth et les disques durs externes au fond de mon sac. Forcément il est analysé, mais le mec pouvait juste s'abstenir de m'aboyer dessus qu'en gros j'étais reloue avec mes affaires. Son commentaire de type "ah ouais c'est vachement nécessaire tout ça", était aussi nécessaire que ma quantité astronomique d'électronique à ses yeux. Mais bon, je lui décoche un sourire le plus hypocrite du monde suivi d'un "désolée d'avoir oublié des articles alors que j'avais quasiment pensé à tout", et puis bye.

    Il n'y avait plus qu'à poireauter dans l'aéroport jusqu'à l'annonce de ma porte d'embarquement, et l'embarquement lui-même. Et finalement c'est passé vite. Ni une ni deux, j'étais dans l'avion en direction de la Turquie. Ah et fun fact : je suis tombée sur mon kiné qui prenait le même vol que moi avec sa famille ! J'aurais dû lui dire que j'avais embarqué mes exos qu'il m'avait donnés (le pire c'est que c'est vrai). 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le transfert par Istanbul, plus jamais !

    L'agréable surprise de Turkish Airlines, c'est que le repas était vraiment pas mal pour de la bouffe d'avion ! Des pâtes à la sauce tomate + aubergines, du pain avec du beurre, un dessert potentiellement au chocolat blanc ... Une Rin contente ! Par contre -10 pas pour Serdaigle pour avoir pris du vin blanc dans l'avion, ça m'a pas du tout réussi -ça m'a assommée au final. 

    Le retour tant attendu.

    La surprise moins agréable, c'était l'accueil qui m'attendait à la sortie du vol. Déjà on atterrit à 21h10 (23h10 heure locale), mais l'avion met 25 min à atteindre le quai en roulant au pas. Soit, il y a sûrement des normes mais je n'ai jamais vu un avion au sol atteindre sa gate aussi lentement. Puis mille ans à attendre l'ouverture des portes avec la ventilation coupée : résultat, on frôle le malaise à cause de la chaleur. Mais surtout, surtout ! L'hôtesse qui me beugle dessus à peine sortie " your boarding pass ! Faster ! " Alors aux dernières nouvelles, je ne peux pas aller plus vite que la musique hein. Bref je sors mes papiers, tout ça pour qu'elle me dise de continuer tout droit (oui, c'était écrit sur le panneau).

    La dernière surprise, et pas des moindres, c'est le wi-fi payant ! Histoire de t'achever quand t'as juste envie de te poser et de papoter avec tes proches avant l'embarquement. Bon, 1h gratuite (sur 3h30 de transit), mieux que rien. Mais pour ça il faudrait que leurs explications soient claires. Après 3 essais de "mot de passe infructueux", je finis par demander de l'aide. Il fallait aller chercher un code à une machine en scannant son passeport (t'sais, histoire qu'ils aient bien toutes tes données perso). Mon passeport non reconnu, j'ai dû demander de l'aide au staff qui a validé l'accès avec son téléphone perso (high five à toi monsieur !). Du coup le bon deal c'est que j'ai eu deux heures gratuites car la machine a fini par reconnaître mon passeport o/ Et Internet a coupé pile à l'heure de l'embarquement, c'était beau.

    Dernière ligne droite ! 

    Dans le vol, je suis avec 2 seniors japonais. J'ai un peu sympathisé avec la dame, impressionnée par mon niveau de japonais (je ne sais jamais où me mettre dans ces moments-là). C'est la première fois que je passe les 11h de vol sans mater plein de films ou faire dix mille trucs, pourtant dieu sait que j'en avais des choses à faire. J'ai juste tenté de dormir, et j'ai somnolé. 

    Ah si quand même, j'ai mangé. Deux fois. Et je pense que j'ai atteint mon quota de cholestérol avec tout le beurre que j'ai ingurgité ! C'était perturbant d'avoir le dîner à 3h du mat' (heure d'Istanbul), et le petit-déj' à 18h (heure japonaise) avant l'atterrissage. Tout un concept. 

    Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu.

    Y a des moments où je me suis dit "mais que c'est loooong ce vol !" et d'autres où j'étais comme "mais déjà ? Mais j'ai pas fini mon épisode de drama help !". Ceci dit, on a atterri quasiment à l'heure et surtout, on n'a pas mis 25 min à atteindre la gate. 

    Première soirée en terre japonaise

    Je sors de l'avion, et c'est le moment tant redouté de ... l'immigration ! Et de ces Japonais qui, même quand tu leur dis " je parle Japonais " pour les soulager d'un poids terrible pour eux, s'obstinent à te parler dans un anglais approximatif. Autant la miss qui m'a pris les empreintes et ma photo m'a parlé en japonais et on a même bien rigolé ensemble, autant le mec qui devait me remettre ma carte de résident m'a juste tendu un pauvre message de Google Translate avec son téléphone alors que j'avais précisé que je parlais japonais. Tss ... Tout ça pour me dire en plus de réécrire le papier que j'avais rempli dans l'avion parce que j'ai utilisé un stylo encre et pas à bille ... T-T tuez-moi.

    Mon papier réécrit, je reviens, il me regarde d'un air paumé, appelle ses collègues à la rescousse en mode "j'ai un visa vacances-travail, help !". Ca a pris du temps mais j'ai fini par obtenir le sésame tant attendu. Puis direction les valises et ô joie : les deux sont arrivées vite (plus vite qu'à Amsterdam, si Anaëlle tu me lis xD), et en état nickel. Je n'avais plus qu'à rejoindre mes hosts : Saeko-san et Shintarô-san.

    Je me suis faite accueillir en étant filmée par le téléphone de Saeko (vu la tête que je tirais, ça devait être épique). Puis, une fois mes bagages posés sur un chariot (pour moi je suis trop chargée, pour elle je suis venue les mains vides), on a déambulé en quête d'un restaurant (oui j'aurai passé ma journée à manger), et on a fini dans un restaurant de Udon (nouilles de blé épaisses). C'était une tuerie, j'ai savouré mon kare-udon (nouilles au curry japonais) et ma bière !

    Le retour tant attendu.

    Ensuite nous avons pris la voiture (non sans que je doive me faire violence pour ne pas acheter tous les trucs mignons de Pokémon dès l'aéroport) et sommes rentrés jusqu'à Zushi, à côté de Kamakura. Sur le trajet, j'ai pu apercevoir ma bien aimée Yokohama de loin. La zone résidentielle où je séjourne ne ressemble en rien à des résidences japonaises, puisque les bâtiments ont été inspirés par ... la Grèce ! C'est particulier mais pourquoi pas. J'ai traîné jusque tard et je pense que ce que j'ai préféré, c'était prendre ma douche ! J'en avais rêvé.

    1ère journée administrative

    Cet article étant déjà très long, je vais tâcher de rester concise et au pire je dédierai un article à l'administratif (parce qu'on sait tous que c'est très barbant).

    Ce matin levée 10h30, petit déjeuner à base du melon pan acheté la veille (ma tradition c'est d'acheter un melon pan et un milk tea au kombini de l'aéroport), puis j'ai traîné devant la télé à dire toutes les 4 secondes " je connais cet acteur / cette actrice, il / elle a joué dans tel ou tel drama ". Je suis une fichue drama otaku, ça fait marrer Saeko-san parce que je suis plus à la page que les Japonais eux-mêmes. Déjà elle m'a dit qu'elle avait vu Takahashi Issei sur un tournage (un acteur que j'aime particulièrement), et je me suis un peu trop extasiée je crois. Apparemment un acteur connu habiterait la maison en face de chez elle, affaire à suivre !

    Le midi, on a préparé des tamago Sando, des sandwiches aux oeufs. C'était super bon ! Après je me suis préparée en mode light parce qu'ils annonçaient 25°C ! En novembre oui oui. Nous avons donc pris le bus jusqu'à la mairie de Zushi pour que j'aille faire enregistrer mon adresse de résidence sur ma carte de résidente, et souscrire à la sécurité sociale nippone et la pension de retraite. Je me suis faite ballotter de guichet en guichet car ils géraient tous des trucs différents, j'ai tellement écrit mon nom et l'adresse de Saeko-san que c'est devenu automatique et j'ai une tonne de paperasse avec moi ! 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu. 

    Je ne sais pas encore combien de sécu je vais devoir payer, la surprise tombera le mois prochain. Saeko-san (heureusement qu'elle était là) m'a aidée à négocier pour ne pas payer les cotisations de retraite, vu que je cotise déjà pour l'URSSAF avec mon entreprise et que je ne compte pas travailler au Japon pour le moment. La suite au prochain épisode. Mais j'avais oublié à quel point l'administratif japonais était fastidieux. 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Balade et craquages à foison

    Après tout ça, nous avons promené dans le sanctuaire juste à côté de la mairie, puis dégusté une bonne glace (à la patate douce pour moi). Je suis contente car j'ai vu un train (oui je suis aussi une otaku des trains). Et ensuite j'ai fait des craquages au supermarché, avant d'aller faire un tour au Book-Off (un magasin de seconde main). J'ai repéré des jeux de switch, des mangas et je crois que je vais retourner chercher le CD de Koï de Hoshino Gen (Law je ne te remercie pas !). 

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Nous sommes rentrées à pied par nuit noire (dès 17h30), avant de préparer tous les ingrédients pour faire des temaki (des sortes de gros makizushis avec des tas de bonnes choses dedans) ! Sans surprise, j'ai touché à tout sauf aux concombres et aux crevettes (les vrais savent que je suis chiante). En dessert, un petit wagashi (dessert traditionnel) à la châtaigne accompagné d'un thé.

    Le retour tant attendu.

    Le retour tant attendu. Le retour tant attendu.

    Demain je vais à Kamakura, et samedi a priori ce sera Tokyo et dimanche Yokohama (ma bien-aimée !). J'ai hâte de retrouver mes lieux connus ! A bientôt o/

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  • Commentaires

    1
    PY
    Vendredi 3 Novembre 2023 à 10:32
    Merci pour ce beau partage. Bon périple au pays du ☀️ levant !
      • Vendredi 3 Novembre 2023 à 14:46

        Avec plaisir, ce n'est que le début ! :D

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