• Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    (Pour ceux qui qui veulent des news plus quotidiennes, n'hésitez pas à suivre mes stories sur Instagram : @rin_pastelmatcha. Ce premier mois était intense en retrouvailles et sorties et je n'ai pas réussi à me poser pour écrire, j'ai déjà repris le boulot aussi)

    Vendredi 3 novembre

    Déjà la troisième matinée au Japon. Aujourd'hui, nous avions décidé avec Saeko-san de balader dans Kamakura. Quelle excellente idée d'avoir choisi pour ça un vendredi férié, veille de week-end. Sans surprise, c'était bondé, mais ça ne nous a pas refroidies ! Après avoir pris le bus depuis la maison afin que je connaisse le trajet (même si je préfère le faire à pied pour économiser et faire mes pas de la journée), nous avons atterri à la gare de Kamakura un peu avant midi. Nous étions prête à affronter la foule. Touristes japonais et étrangers, locaux, le brouhaha était bien présent, j'avais oublié à quel point Kamakura pouvait être animée, après 10 ans sans y être allée.

    Saeko-san m'a invitée dans un restaurant spécialisé en tonkatsu (Tonkatsu Komachi, du nom de la rue dans laquelle il se trouve), du porc pané accompagné de riz. On s'est plutôt bien régalées, dans une ambiance typique et traditionnelle, et pour un budget plus que raisonnable. 

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Puis, comme il fallait éliminer ce bon repas, on s'est aventurées dans la rue commerçante Komachi, où s'alignent à gauche et à droite nombre de magasins de souvenirs (omiyage) et de restaurants, cafés et autres lieux de dégustation. Nous avons flâné gentiment dans certaines boutiques, avant de bifurquer en direction de Tsuruoka Hachimangū, le plus grand temple shintō de Kamakura. 

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    Devant le temple, lui aussi victime de son succès, il y avait un petit marché artisanal. Si le but premier était de regarder avec les yeux, en discutant avec une créatrices, j'ai fini par craquer pour une barrette ornementale. Quand j'échange avec les commerçants, je me sens toujours gênée de repartir les mains vides ... Et comme je suis faible (vous le verrez au fur et à mesure de mes articles), j'ai craqué. Mais je suis plutôt ravie de ce petit objet fait main à partir de tissu de kimono ! (et Saeko-san aussi a été faible).

    Petite escapade au sanctuaire, où j'ai bien évidemment fait calligraphier mon goshuinchō (carnet où l'on récupère les calligraphies des temples et sanctuaires que l'on a visité, façon pèlerinage), et où j'ai renoncé à acheter un omikuji (papier qui indique la fortune), car tout était lié de près ou de loin à l'amour et aux couples. J'étais prête à en prendre un quand même, mais Saeko-san m'a dit que c'était mieux que je revienne avec mon (futur) copain ici (donc jamais :D). 

    Nous avons ensuite flâné dans les rares boutiques encore ouvertes (tout ferme très tôt à Kamakura), avant d'aller faire trois courses et de rentrer, toujours en bus pour que je connaisse aussi le chemin du retour (on sait jamais que je me perde). 

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    Samedi 4 novembre 

    L'objectif du jour ? M'acheter une carte SIM !! C'est pas que, mais j'aime bien être joignable quand même ... Bon, je ne vais pas vous mentir, en bonne radine économe que je suis, j'ai pris un forfait qui me paraissait correct (5Go pour 990¥ par mois, environ 6€) et je squatte les wi-fi publics dès que possible. A l'heure qu'il est, je pense que tous les wi-fi gratuits de Tokyo, Yokohama et Kamakura ont accès à mes données ahaha. D'façon, je suis sur Instagram et Facebook donc ... 

    Le hic c'est que les cartes SIM prépayées comme je cherchais ne se vendent qu'aux aéroports ou dans les grands magasins d'électroniques tels que Bic Caméra ou Yodobashi Caméra. Autour de Kamakura, il n'y avait littéralement rien. Comme Saeko-san avait un RDV à Kanda, je l'ai accompagnée et me suis arrêtée à Akihabara où j'étais sûre de trouver mon bonheur.

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    Akihabara, ça ne m'avait pas manqué. Y a énormément de Français qui adorent ce quartier geek, otaku, pleins de néons dans tous les sens, mais moi ça m'épuise très vite. Et encore plus quand je suis seule. Je pense qu'avec des potes faire les couillons dans les boutiques de figurines c'est marrant. Et puis là c'était blindé d'étrangers, c'était infernal. Bref j'ai passé une heure à gérer mon histoire de forfait Internet et suis repartie, toute fière d'avoir bénéficié de pleins de promos #ratprofessionnel. Effectivement j'ai le droit à 3 mois avec un peu plus de giga et à 600¥ au lieu de 990, et un forfait d'appel de 5 min à 90¥ au lieu de 300. Oui, au Japon les forfaits mobiles sont ... hors de prix (adieu mon forfait de 100Go à 12€ par mois ...)

    J'ai flâné dans les boutiques, Saeko-san m'a rejointe un temps et puis elle est rentrée. Moi, quitte à avoir lâché un smic pour venir jusqu'ici (le problème de vivre à Kamakura est que chaque aller-retour dans Tokyo me coûte plus de 12€, donc concrètement mon budget a morflé ce mois-ci-), j'ai voulu rester un peu, même si Akihabara ne me transcende absolument pas.

    J'ai au final fait ma victime du marketing en achetant une glace "spéciale Harry Potter" à Baskin Robbins, une boutique que j'aime beaucoup. J'ai pris mon parfum chouchou, le popping shower, avec des petits bonbons qui pétillent dans la bouche. Et l'autre boule était au milk tea, c'était super bon ! C'est le début de mon parcours des enfers des sucreries japonaises ... je me laisse le mois de "vacances" et une fois installée à Beppu j'arrête les bêtises et je reprends le sport et une alimentation saine, c'est plus possible. 

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    Après ma dégustation, j'ai flâné un moment et j'ai fini par rentrer. Ne connaissant pas encore le chemin à pied depuis la gare de Kamakura (j'aurais pu gérer avec Google Maps), je suis descendue à Zushi et j'ai repris le chemin que nous avions fait jeudi après la mairie. J'avais prévu d'aller à Yokohama le lendemain mais j'ai découvert que le festival de mon ancienne université, le Hakumonsai, se déroulait en ce moment jusqu'à lundi. J'ai changé mes plans et me suis octroyée un aller-retour à Hachioji.

    Dimanche 5 novembre

    On se lève aux aurores pour aller prendre 10 000 trains pour faire le trajet le moins cher et le plus efficace. Je deviens déjà la pro des trains tokyoïtes eheh. Je crois que j'ai fait 4 changements, c'est un peu un enfer sur terre mais ça se fait. Par contre il ne faut pas flâner entre deux gares, les changements sont très courts et parfois vous parcourez la gare de long en large !

    Une fin de semaine sous le signe de la nostalgie

    Je suis passée par Tama-Center où se trouve un parc d'attraction Sanrio. Je ne le savais pas, et je ne comprenais pas pourquoi toute la gare était décorée de Hello Kitty, Pomponpurin et autres perso mignons de la licence. Me voilà moins ignare ! Puis je suis montée dans le monorail, et la nostalgie a commencé à m'envahir. Il faut savoir que même si ça fait 10 ans que je ne suis plus étudiante à Chūō Daigaku, j'y retourne à chacun de mes voyages au moins une fois.

    J'ai passé environ 3h sur place. Les festivals universitaires sont ouverts à tous, et l'idée est de déambuler dans les stands de nourriture tenus par les membres de clubs / cercles universitaires, de consommer à tout va pour financer leur matériel ou leurs activités, et de profiter des animations. Cette année, il n'y avait pas la maison hantée a priori. J'ai assisté à un spectacle de rakugo (une sorte de spectacle humoristique avec des histoires comportant une chute, un genre de one-man show en gros), mais comme je n'ai pas un niveau assez élaboré en japonais pour comprendre les subtilités, je n'ai malheureusement pas compris grand-chose.

    Par contre j'ai bien mangé (parce que je me faisais harceler dans tous les sens ahah) : de l'oshiruko (bouillie de haricots rouges sucrés avec des mochis dedans), des saucisses, de la soupe à l'oignon (oui oui ...), des ananas sucrés dans du sirop. Et bien évidemment j'ai fait un tour à la co-op de l'université, une sorte de mini supermarché. Je suis allée chercher de nouveaux goodies à l'effigie du campus, et notamment de sa mascotte, le Prince Souris (car le cri de la souris est "chū", et le prince se dit "ō", comme le nom de la fac). 

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    Pendant le Hakumonsai, il y a des tas de démonstrations des différents clubs. J'ai assisté à la prestation époustouflante des cheerleaders de l'université, et à des concerts d'étudiants (ou anciens étudiants ?). C'était vraiment cool, certains groupes faisaient des reprises d'artistes que j'adore (ADO, Sekai no Owari ...). Et j'ai fini par bouger parce que mine de rien, un festival universitaire en solo, c'était un peu triste et lassant. 

    J'ai repris le train jusqu'à Keiō-Hachiōji en passant par le chemin de forêt et le zoo de Tama, pour refaire le trajet que je faisais quotidiennement (non parce que le monorail c'est cool mais c'est un budget ahah !). J'étais contente de revoir le train décoré avec des animaux. 

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    A Hachiōji, j'ai rejoint Mikio-san, mon père d'accueil, qui m'a emmenée dans un petit événement où différents ambassadeurs des préfectures du Japon venaient présenter leurs atouts. J'ai récupéré pas mal d'informations touristiques, et nous sommes allés prendre un café au chaud. Peu après, sa femme Yoshiko-son nous a rejoints et nous sommes allés manger dans un restaurant de steaks, vers 17h30. Oui oui, le repas du soir à 17h30 ahaha. C'était bien sympa ! J'ai ensuite flâné à Loft aka le temple de la tentation pour les fans de papeterie comme moi, avant de rentrer tranquillement.

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